14/07/2020 – Voir l'article paru dans LE METROPOLITAIN
Les appels d’offre des collectivités locales permettent un choix impartial au bénéfice des mieux disant et sont rigoureusement respectés.
Il est hors de question de remettre en cause cette procédure.
Cependant, certains choix de propositions nous laissent songeurs.
On ne peut pas inciter les chefs d’entreprise à s’investir dans des structures syndicales ou associatives et ne pas en tenir compte.
On ne peut pas apprécier le dévouement et la disponibilité de certains chefs d’entreprise dans leur contribution aux projets économiques locaux et ne pas en tenir compte.
On ne peut pas inviter les chefs d’entreprise à participer à des commissions de travail, de leur reconnaitre le rôle de partenaire économique et ne pas en tenir compte.
A compétence égale, un prestataire de services sera bien plus efficace s’il connait le milieu économique et ses décideurs, s’il connait l’historique des relations complexes qui ont forgé un territoire…
Pourquoi dans le cahier des charges des appels d’offres, n’existerait-il pas une exigence de la connaissance du milieu local, une preuve pour diminuer l’empreinte carbone et augmenter l’empreinte sociétale ?
A titre d’exemple, nous avons été choisis pour des missions dans le domaine des RH dans le Nord-Est ou dans le Nord–ouest de la France. Au-delà de la fierté devant cette décision, on ne peut que s’interroger sur la pertinence de ces choix…